Le commercial idéal
Le commercial fait partie des piliers d'une entreprise. Non seulement il la promeut mais il a également pour mission d'attirer et de fidéliser sa clientèle, contribuant ainsi à accroître sa rentabilité et son chiffre d'affaires. En tant que telle, cette fonction ouvre la voie à de nombreux métiers – en magasin, dans la vente à distance, dans la gestion des commandes, la prospection… –, aussi variés que les secteurs d'activité dans lesquels ces professionnels de la vente peuvent exercer.
Face aux innombrables perspectives potentielles, les écoles de commerce se développent fortement ces dernières années, produisant des jeunes diplômés en masse. Dans ce secteur particulièrement concurrentiel, les recruteurs sont alors plus exigeants, ciblant certains profils plutôt que d'autres.
Des compétences attendues
Il n'est cependant pas possible d'établir une liste de critères infaillibles, tant le champ des possibilités est vaste. Certaines tendances se dégagent néanmoins : outre le bagou essentiel au métier de commercial, les employeurs attendent désormais que ces employés fassent preuve d'une réelle expertise dans leur secteur d'emploi. C'est notamment le cas dans l'industrie de pointe qui implique que les commerciaux aient une haute compétence technique. Or, ce type de profil est plutôt rare, au grand dam des recruteurs. Avis aux candidats pour des postes d'ingénieur commercial !
La maîtrise parfaite de l'anglais constitue un autre critère déterminant pour accéder à des fonctions convoitées au sein de grands groupes, dans la mesure où ces derniers utilisent quotidiennement cette langue avec leurs clients internationaux ainsi que dans les réunions internes du personnel. Mais même dans une société plus modeste, le candidat anglophone marquera des points, l'employeur y voyant une opportunité d'élargissement de sa clientèle.
Par ailleurs, l'attitude et les expériences professionnelles des postulants peuvent aussi séduire les recruteurs. Dans un contexte économique tendu, les entreprises peinent à remplir leur carnet de commandes et recherchent donc des commerciaux fonceurs et volontaires, à même de leur ramener de nouveaux clients jusque-là inaccessibles. Le profil du « commercial chasseur » est alors plébiscité.
Au vu du coût important que représente ce type de poste, les employeurs s'assurent enfin que les candidats recherchent des emplois stables. Ceux qui changent d'entreprise tous les deux ans pour convenances personnelles doivent revoir leur plan de carrière !
Fidélité et capacité d'adaptation à la société sont des caractéristiques à faire valoir lors de l'entretien d'embauche.
Les secteurs phares
Commercial dans un magasin de literie ou dans une multinationale, ce n'est pas la même chose, notamment en termes de salaire ! Tour d'horizon des secteurs les plus rémunérateurs :
- la banque : un conseiller patrimoine débute en général sa carrière avec une rémunération fixe annuelle brute de 32 K€, à en croire la dernière étude du cabinet de recrutement Hays réalisée en partenariat avec le site cadremploi.fr.
- l'industrie high-tech et aéronautique : ici la rémunération est justifiée par une expertise pointue des ingénieurs commerciaux. Il faut compter entre 25 et 40 K€ annuels pour un débutant.
- l'informatique : là encore la connaissance de produits complexes implique un salaire attractif chiffré à quelque 24 K€ annuels fixes et plus de 40 K€ en incluant les primes.