"un accord est censé être signé en mars"
Le directeur de la branche des métaux de base au sein du groupe brésilien, vient de donner une interview au journal Les Échos sur la situation de Vale NC.
"Nous ne voulons pas partir sans trouver une solution durable pour l’avenir des opérations et de nos collaborateurs". Mark Travers, directeur de la division Métaux de base de Vale, vient d’accorder une interview, au journal français Les Échos, entièrement consacrée au projet de cession de l’usine du Sud. Dans cet entretien tout juste publié, le cadre du groupe brésilien évoque la révision du modèle économique à la suite de la catastrophe de Brumadinho en 2019, et "Vale NC n’est pas pour nous un actif stratégique, malgré l’essor des voitures électriques qui alimente la demande en nickel". Toutefois, "Vale NC est sur la voie du succès pour devenir autonome mais a besoin encore de soutien financier important. Ce soutien, nous sommes prêts à l’apporter dans le cadre d’un projet de reprise solide tel qu’il existe aujourd’hui à travers le consortium Prony Ressources" note Mark Travers qui n’oublie pas les tensions actuelles et les violences dans le Sud. L’usine, mise à l’arrêt, "ne pourra redémarrer que si le calme et la sécurité sont garantis. Mais en tout état de cause, elle ne redémarrera qu’avec un nouvel actionnaire".
"Absence de volonté de dialogue"
Le responsable du marché du nickel chez Vale observe "une réelle ouverture d’esprit au sein du consortium, mais nous sommes préoccupés par l’absence de volonté de dialogue de la part des indépendantistes" rapporte le titre économique Les Échos après l’échange. "De notre côté, nous sommes ouverts à toute proposition dans le cadre du projet de reprise existant, le seul viable sur la table".
Les aiguilles de l’horloge tournent, et selon Mark Travers, "un accord est censé être signé en mars avec des jalons intermédiaires en février. On peut envisager de prolonger encore un peu les discussions, mais nous avons besoin d’avoir des signes positifs dans les semaines qui viennent. Le temps presse et il devient urgent de trouver une solution. La mise à l’arrêt de l’usine coûte cher et c’est de l’argent gâché qui aurait pu être injecté dans des projets plus utiles".
Sources: Les Nouvelles Calédoniennes