Après deux années difficiles, Aircalin rêve de reprise
La compagnie aérienne Aircalin, basée en Nouvelle-Calédonie, cherche des financements pour relancer son réseau en 2022 après une année 2021 qui se soldera par une perte moins élevée que prévu. Le directeur général de la société, Didier Tappero, s’est exprimé dans un entretien accordé à l’Agence France Presse (AFP),
L’exercice actuel sera "meilleur" qu’anticipé il y a quelques mois, soit "un résultat net certes en perte, mais moins élevée que ce qu’on anticipait, avec une situation de trésorerie qui ne sera pas catastrophique à court terme", a nuancé Didier Tappero dans un entretien avec l’AFP.
Aircalin, détenue à 99,4 % par le gouvernement de Nouvelle-Calédonie, dessert normalement dix destinations, dont Wallis et Futuna et Tahiti, ainsi que le Japon, la Nouvelle-Zélande et l’Australie, et vise l’ouverture d’une liaison bihebdomadaire avec Singapour l’année prochaine.
Un prêt d’environ 5 milliards de francs
Pour résister à la crise, la compagnie a obtenu un prêt garanti par l’État de 40 millions d’euros (près de 5 milliards de francs). Son dirigeant estimait il y a six mois qu’elle aurait besoin de quelque 60 millions d’euros (près de 7 milliards de francs) pour surmonter la pandémie.
Aircalin doit désormais préparer une reprise qu’il espère voir se concrétiser en 2022, à la faveur d’une possible amélioration en cours d’année de la situation sanitaire en Australie, en Nouvelle-Zélande et au Japon.
Source photo et texte: www.lnc.nc